Le lavoir

Un lieu important dans la vie des habitants. C’est là que se retrouvaient les femmes pour laver leur linge. Les lavoirs ont été utilisés bien après 1950 jusqu’à la généralisation des lave-linges dans les foyers. Les mères de familles ou leurs lavandières descendaient au lavoir avec leur brouette chargée d’une manne de linge. Chacune avait sa caisse en bois pour s’agenouiller au ras de l’eau, une caisse avec un fond et trois côtés… (le « carrosse » de la lavandière dans certaines régions) ; les lessives n’avaient pas lieu chaque semaine. Elles étaient souvent très espacées, (3 semaines ? 1 mois ?). Et la lessive de printemps était un événement.

Le lavoir était un lieu réservé aux femmes. Si un jeune homme un peu hardi, pressé de faire la cour aux jeunes lavandières, s’aventurait près du lavoir, il était jeté à l’eau sous les quolibets des lavandières.

 » Radio Elven « . Le lavoir était un lieu important pour échanger les nouvelles, et  » tailler un costume  » à ceux qu’on n’aimait pas.

«  Au lavoir, on lave le linge et on salit les gens « .

La fontaine

Jusqu’à 1950-60, pas d’eau courante dans les maisons. On descendait donc à la fontaine puiser de l’eau qui, de ce fait, était une denrée précieuse qu’on ne gaspillait pas. Cette eau servait pour boire, préparer les repas et faire une légère toilette.